Le blog de laplumedisma

Cette année, je démarre en fanfare. Armé de ma panoplie terrestre, Je m’engouffre dans cet univers temporel, composé d’un mélange de cycles variables. Je suis paré à toutes sortes d’éventualités néfastes ou de probabilités insurmontables.

Au fin fond, du crépuscule, j’atteindrais cette horizon si proche et si lointain à la fois. J’arracherais toutes ses lacunes qui pousseront sur ma route et continuerais  à bousculer ses ondes virevoltantes qui essaieront de freiner mes envies impénétrables de chaque instant.

Le chemin sera long et périlleux, les obstacles se bousculeront mais mon oracle restera sain. Je supporterais le poids de ma charge.  Cette incontournable régularité de ma prospérité intérieur me donnera la force essentielle pour acheminer mes sens dans cette avenir inconnu.

Je rêve d’un au-delà, parsemé d’un champ de fleurs rayonnant, composé d’une verdure douce et moelleuse ou je pourrais m’y allonger et observer ses lumières scintillantes dans l’ombre céleste, en attente d’une brise étoilée.

Un vent mystérieux  soulèvera et emportera mon âme dans l’air nuptial de cette atmosphère intemporelle, jonchée de lueurs éblouissantes dans une ambiance composé d’une constante brume de bien être, vaporisant ici et là, cette clarté universelle.  

Les nuits seront d’une beauté aveuglante, attisées par le feu éternel de l’existence réel du bonheur.  La vie sera sans fin et sans lendemain,  les secondes n’existeraient pas et l’éternité à porter de main. Si  cette au-delà  existe vraiment, mon désir serait de mourir pour la découvrir,  y vivre et m’en nourrir.

Tourments et passions s’éparpillent dans le regard de ma bien- aimée, ce déclic imparable qu’a ressenti son cœur à ce moment là,  galvanise son âme. Son sentiment grandissant finit par entrouvrir les portes de ce monde emplit de rêve et lui permettre ainsi cette échappatoire tend recherché.

Cet amour, mélange d’amertume et de bonheur, la laisse sans complexe et elle s’empresse de le mordre à pleine dent laissant ses arrières sans défense. Jouissance d’un instant, douleur par moments sont ses principales œuvres de sa propre délivrance.

La réalité lui supplie de renoncer mais en vain, elle se laisse happer dans ce sablier ou s’écoule ce bonheur irréel et fugace. Lorsque l’aube s’éteindra et que les premières lueurs jailliront, qu’adviendra-t-il de ma bien-aimée ?

Le cœur asséché par manque d’amour, les armés baissées, les larmes évaporées,  je l’observe et réfléchit laissant mes pensées submergées mon être, meurtrie par cet univers de terre aride.

 Les nuits, mes rêves se font éveiller tant la peur d’étouffer par ce sommeil infini, le seul et unique espoir qui me reste.

Celui de ne plus y croire…